Ils ont mis 3 ans pour donner un coup de poing au terrorisme. Pendant les deux années de Ali Laarayedh et ses partenaires du CPR et de ETTAKATOL, les terroristes ont travaille en toute quietude a tel point que lorsqu'ils envahissaient les villes, le ministre (laic?) de Ettakatol, Elyes Fakhfakh affirmait que le salafisme n'était qu'un épi-phénomène et ne voyait aucun inconvenient a ce que les meeting de Ansar Achariaa se déroulent dans des villes touristiques. Chose en tous les cas qu'il n'a jamais condamne alors qu'il était ministre du tourisme.
Le gouvernement Jomaa a l'air d'avoir pris le taureau par les cornes en s'attaquant aux mosquées, aux associations, en créant une cellule commune de l'ensemble des forces de l'ordre et en intensifiant de manière très important la collaboration securitaire avec le voisin Algérien, ce que ne voulait pas faire Laarayedh du temps ou il était ministre de l'intérieur.
Que certains politiques pensent que ce n'est pas le moment de chercher le coupable, cela contribue certes a l'apaisement d'une situation assez tendue deja. Mais il est indéniable que si on ne fait pas de bilans on n'avance pas convenablement
Mehdi Jomaa, trouvera en nous tout le soutien nécessaire si jamais son action se prolongeait et s'orientait véritablement vers l'eradication de ce phénomène très dangereux et qui dépasse le simple cadre de nos frontières
Lors de son interview, Beji Caid Essebsi a parle d'un element très important sur lequel nous sommes passes rapidement : Le droit de poursuite. En effet, un terroriste poursuivi par l'armee Algerienne, une fois rentre dans les territoires tunisiens ne peut continuer a être chassé.Et vice-versa. Cela ne peut continuer et un fugitif devra être poursuivi jusqu'a la prise en charge des forces du pays en face. La cooperation qui s'amplifie entre nous et notre voisin, semble casser avec ce tabou avec lequel ceux qui ont connu la colonisation francaise sont familiers
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