samedi 19 mai 2012

Les News de la semaine en Tunisie

- des tractations entre le ministère et différentes parties dans le but d’émettre une fatwa qui permettrait le don à des œuvres caritatives, d’argent « d’origine douteuse » ou dont les détenteurs se sont trouvés impliqués dans des scandales financiers ».
- Marzouki demande a sa banque de changer le systeme d'exploitation de sa banque (UIB Sidi Bou Said) afin que personne ne puisse être en mesure d'avoir acces aux informations relatives aux transfers qu'il fait et toutes autres operations. Meme Zaba n'a pas ose faire cette demande.
- le responsable du Pole industriel de Kasserine passesur Nessma Tv, il critique le gouvernement et le lendemain il est congedie et remplace par le representant Nahdhaoui a Kasserine
- Après une grande fronde populaire (fronde bien evidemment dirigee), le gouverneur de Kebili demande a être demis de ses fonctions. Il est remplace par un autre gouverneur Nahdhaoui
- un agent de la douane a ete suspendu de son travail pour avoir fait une declaration a la tele. Declaration qui n'etait pas du gout de ses superieurs. Vive la liberte d'expression
- Tarek Maaroufi, un terroriste mondialement connu et condamne pour terrorisme par les belges, rentre gentiment dans son pays terre d'accueil de tous les tares de la terre
- la commission de Bouderbala passe par pertes et profits des declarations de Seriati, de Rchid Ammar et des agissements de Mohamed Ghanouchi. Un rapport sur mesure qui a l'air d'être passé par la blanchisserie avant diffusion.
- les salafistes, non contents du refoulement par la PAF de l'un des leurs, un terroriste de l'Aqmi a la reputation bien etablie, s'en vont tenter d'imposer leur loi a l'aeroport international de Tunis Carthage, devant l'air meduse et inquiet de quelques 500 touristes, pour faire rentrer de force leur compagnon d'armes
- Le cheikh merzebba, chef des salafistes jihadistes, dans un prêche à la mosquée menace l'Etat tunisien parceque on ne l'a pas laisse faire rentrer dans le pays ses amis jihadistes de l'aqmi. Il menace par ailleurs contre toute tentative de la grande messe qu'il envisage de faire à Kairouan. Malla dawla, w malla 9dar. Et dire que des soit disant démocrates sont également au pouvoir et ne sont pas gênés par de tels propos qui devraient valoir à leur auteur un petit séjour à l'ombre
- Le fils du Ministre Ben Salem lance sa propre tele. Pourtant son pere, sur la chaine du peuple, Hannibal Tv, nous a explique une larme a l'oeil qui nous a tous attriste et peine, qu'ils etaient tellement pauvres qu'ils allaient vendre du ma3dnous a bord de leur Isuzu qui ne demarrait pas si les voisins ne les aidaient pas a la pousser. Rabbi Krim. Il suffit de 5 mois de salaire de ministre pour creer une tele!! À titre d'info, le coût de la location du satellite est de 80.000€/mois. Allez à ma première info ci-dessus pour comprendre comment il a fait
- 2 jeunes condamnés chacun a 7 ans de prison pour aposta pour avoir mis un dessin sur FB. Un type qui porte atteinte au drapeau national, le jette, est blanchi par la justice (cette info est ancienne , mais pour moi elle demeurera toujours d'actualité)

samedi 12 mai 2012

bilan de la semaine

Alors cette semaine et avant qu'elle ne se termine on a eu:
- une mascarade a la constituante
- un President de l'ANC qui annonce une date pour la fin de la constitution mais pas de date pour les elections car il sait que les elections ne pourront se tenir en 2013
- Des salafistes qui coupent la main a un voleur
- Des salafistes qui s'attaquent a des flics
- Un profanateur du drapeau national qui écope d'une condamnation avec sursis (donc libre)
- Des tombeaux profanes
- Un juge qui annonce que les hommes d'affaires dont les passeports sont confisques donneront chacun 3 millions de dinars (il ne precise pas a qui)
- Un President de parti qui devient Calife Radhia Allahou 3anhou
- Et bien sur des nominations sans aucun lien avec les competences, qui continuent a se faire a la tete des administrations et des entreprises d'Etat
A vous de continuer

vendredi 11 mai 2012

ELECTIONS ALGERIE

Tous ceux qui ne veulent pas d'un etat non Islamiste en Tunisie, dont moi, ont applaudi la defaite des islamistes en Algerie. Toutefois, ces gens la applaudissent egalement le retour du FLN, un parti qui a mis a genoux l'Algerie. Un parti mafieux qui mis a part obetnu l'independance n'a rien fait de bon pour ce pays. Affairisme, corruption, choix de modeles economiques catastrophiques et bien evidemment dictature. Hier, le Ministre de l'interieur Algerien en donnant les resultats, faisait les louanges au President... Moi cela m'a irrite. Pour moi, oui pour que les islamistes ne soient jamais au pouvoir en Tunisie, mais Jamais O grand Jamais au retour du Rcd en Tunisie.

Qui sont ils?


Extraits d'une interview faite par 00216mag a Samir Amghar un specialiste de l'Islam contemporain
00216 : Quelle doit-être la stratégie de la société civile pour contrecarrer cette menace de l’extrémisme religieux?

Il faut rééquilibrer les forces politiques et sociales. Il faut cesser d’avoir une lecture religieuse de la société tunisienne, opposant religieux et laïcs. La situation est beaucoup plus complexe que cela. Si opposition il y a, elle serait entre conservateurs et progressistes. Pour l’instant, le rapport de force est en faveur des conservateurs. De plus, les partis politiques de gauche comme de droite doivent avoir un programme politique, économique et social cohérents. N’oublions pas que la révolution tunisienne est plus imputable à des revendications économiques et sociales. C’est là, à mon sens que le sort de la Tunisie se jouera plus que sur un débat identitaire et religieux. Les personnes qui ont voté pour Ennahda attendent ce parti sur les questions économiques et sociales. Et les islamistes risquent de voir leur crédibilité politique disparaître s’ils ne respectent pas leurs promesses électorales en matière économiques.

00216 : Quelle évolution prédisez-vous  pour les partis islamiques en Tunisie ?

Difficile à dire. A l’arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, je pensais qu’ils se social-démocratiseraient, qu’ils deviendraient des partis de gouvernement. Au vu des événements en Tunisie, je serai plus prudent. Une évolution des islamistes vers la déradicalisation politique implique nécessairement que des rapports de forces les amènent à faire se transformer. Autrement dit, en s’alliant à d’autres organisations politiques non islamistes, ils seront obligés de se transformer. Or, en l’espèce, les partis auxquels ils se sont alliés (CPR et Ettakatol) ne pèsent pas assez lourd car très divisés. Donc ce contexte, Ennahda a comme les mains libres.