dimanche 17 mars 2019

Serions nous en mesure de gagner 2019?

Il était une fois un petit pays de 11 millions d’habitants qui en avait marre de son régime politique a parti unique et au président qui se voulait à vie 
Un régime corrompu au service d’une famille. 
Un jour, ce peuple chassa dehors ce président corrompu, sa famille et fit disparaître le parti qui avait alors régné plus de 50 ans tout seul. 
Ce peuple décida alors d’occuper la rue, chasser tous les symboles du régime déchu et de réécrire sa constitution Ce peuple ne se savait pas manipulé par un parti islamiste ancien de plusieurs décades et préparant depuis fort longtemps plusieurs scénarios dans le cas où le régime venait à tomber 
L’un des scénarios étant d’utiliser une gauche naïve pour réécrire la constitution et mettre en place des lois qui nécessitent que plus des 2/3 des députés y votent pour qu’elles passent 
Ce parti savait bien évidemment, que le tiers lui serait toujours acquis 
L’euphorie de la chute du régime passée, ce petit peuple de 11 millions d’âmes, vécu les pires moments de son histoire.
Les assassinats politiques, la décapitation de ses soldats, les attentats et autres moments terribles. Il vécut sa pire crise économique et l’une des inflations les plus terribles de toute son histoire.
 Son endettement dépassa tous les pires scénarios. Les mauvaises nouvelles se succédaient et le moral était au plus bas.
 Il ne put entreprendre aucune vrai réforme tellement ce parti islamiste avec son tiers bloquant empêchait toute décision importante de passer sans contre partie. 
Près de 5 ans après la rédaction de sa constitution, ce beau pays demeurait sans cours constitutionnelle. Seule instance en mesure de siffler la fin de la récréation.
 On en venait à regretter ceux que l’on avait chassé . 
La crainte de l’hégémonisme islamiste, islamistes qui avaient pris d’assaut toutes les plus grandes municipalités du pays, démocratiquement, ne cessait de s’amplifier. 
Échaudés par des résultats de 2011 où les islamistes avaient gagné les élections à cause des divisions du clan d’en face, on avait pensé que les élections de 2019 seraient propices à des rassemblements pour chasser le spectre islamiste 
Que non, les voilà qu’ils s’insultent sur les plateaux de télé et voilà que la moindre crise les divise chaque jour encore davantage. 
Ils iront encore une fois en rangs dispersés en 2019... à moins qu’une force politique ne soit en mesure de créer la surprise en rassemblant le plus grand nombre de ceux qui auront été déçus de la gestion des affaires du pays après la victoire de 2014