Quand ils sont venu et surtout quand ils ont atteint le pouvoir, les islamistes d'Ennahdha ont voulu transformer le pays et l'islamiser. Nous n'oublierons pas de si tôt les prédicateurs et le laisser aller flagrant concernant les salutistes sans occulter non plus leur passivité a l'égard de la violence, leur désir d'instaurer la charria, de museler la presse et de mettre la justice au pas
La société civile, les gens de la presse, les juges et autres avocats se sont élevés contre cela les empêchant d'atteindre leurs vils objectifs ainsi que ceux du CPR et de ETTAKATOL
Cette forte résistance, ce qui s'est passe en Egypte, les assassinats odieux de C.Belaid, M.Brahmi et L.Naguedh et leur incapacité a pouvoir gérer les affaires de l'Etat les ont oblige a faire marche arrière
Rached Ghanouchi, voyant le danger venir et "fort" de la douloureuse experience vécue auparavant par les islamistes, a compris que la Tunisie était bien différente de tous les autres pays et que son ennemi le plus grand, Habib Bourguiba, a enraciné quelque chose de très fort dans ce peuple
Sur les conseils de Beji Caid Essebsi, il a commence a faire la paix avec l'UGTT et a accepte le dialogue national
Il a su mettre la pression nécessaire sur ses députés qui commençaient a se rebeller et a cesse de diaboliser Nidaa Tounes comprenant que ce parti, compose de toutes les franges de la population tunisienne, tirait sa force de son appartenance a la Tunisie Républicaine et que le peuple tunisien, dans sa majorité, ne céderait pas et était prêt a l'affrontement. Affrontement que Ghanouchi perdrait.
Alors oui, Ghanouchi a fait marche arrière, oui Ennahdha a fait des concessions, mais tout cela ils l'ont fait contraints et forcés.
Tant mieux pour la Tunisie? Oui, certainement. Mais ne cherchons pas les héros la ou ils ne sont pas car l'idéal de Ghanouchi demeurera toujours celui d'une République Islamique, mais il lui a préféré la paix. Pour cela, il a été intelligent. Oui nous sommes d'accord
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire