ous avons du mal a accepter les Nahdhaoui malgré qu'ils ont gagne les élections. Cela est un héritage de Ben Ali. La majorité du peuple qui a été aux urnes le 23 Octobre les a choisi. On doit apprendre a vivre ensemble les nahdhaoui et les autres, a eux de respecter le mode de vie moderne du tunisien et a nous d'apprendre a vivre avec eux. Ce ne sont pas des monstres, ce sont des tunisiens comme vous et moi. Créons ensemble un modèle de société qui soit d'avantage représentatif de la Tunisie. Nous avons été beaucoup protégé par les dictatures de notre pays, qui pour se maintenir au pouvoir, montraient une Tunisie moderne, prospère et sans barbus. La Tunisie est un mélange de modernité et de conservatisme. Plutôt que de nous disputer le droit a l'existence des uns ou des autres, organisons nous, renforçons notre société civile et nos partis politiques afin que les nahdhaoui qui vont gouverner respectent les libertés et les choix de chacun, afin que la violence physique et verbale soient bannie, défendons nos valeurs et notre manière de vivre et acceptons l'autre tel qu'il est . Ennahdha est au pouvoir et a ne peut gouverner seule. Discutons et négocions tant qu'on est en position de force, discutons et négocions tant que nous pouvons obtenir d'eux des concessions. S'opposer a eux sans même les connaitre et sans même avoir travailler avec eux, c'est leur laisser le champs libre d'adopter leurs reformes et a nous imposer des règles. Je ne suis pas pour la politique de la chaise vide... a moins que Ennahdha décide de fermer la porte et d'imposer ses choix. Je ne pense pas que l'on est dans cette situation. On doit apprendre a gouverner et ceux qui gouverneront aujourd'hui, seront ceux qui demain pourrons gagner Ennahdha lors d'une prochaine échéance électorale. Les autres sont des losers des le départ. Et puis n'oublions pas quelque chose de très important, gouverner, ce n'est pas céder sur les principes de la constitution, gouverner, c'est prendre en main les affaires de l'Etat. Au sein de la constitution, on défendra nos valeurs et notre mode de société. En tous les cas, ceux qui gouvernent, ont besoin d'une opposition forte et quelque soit le choix des uns et des autres, il faut espérer que les deux camps seront assez costauds pour conduire les affaires d'un cote et pour assurer le contre pouvoir de l'autre. Karim BARKETALLAH
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