La montée en puissance d’Ettakatol ces dernières semaines et le capital sympathie perceptible auprès de la population tunisienne représente au yeux de certains partis une réelle menace électorale, ces partis ayants adopté une stratégie basée sur la diabolisation d’Ennahdha, n’ont pas trouvé mieux que de lancer des rumeurs infondées notamment sur les réseaux sociaux, sur une possible alliance d’Ettakatol avec le “diable”.
La différence entre ces partis et Ettakatol, c’est que ces partis prônent l’exclusion alors qu’Ettakatol prône la tolérance, ces partis qualifient Ennahdha “d’ennemi”, alors qu’Ettakatol la qualifie” d’adversaire politique “ .
Ces différences de positions et de vues ont permis à ces partis de créer la confusion chez certaines personnes et de lancer les rumeurs de cette alliance, qui est en réalité contre les fondements même d’Ettakatol.
Lors d’un Tweet-débat qui a eu lieu le 25 août à Paris, Khelil Ezzaoui numéro deux du parti et membre du bureau politique a été clair sur la question de la coalition, il a répondu en substance “ Nous n’envisageons pas de coalition pré-électorale. Après le 23 Octobre nous envisageons la formation d’une majorité et d’un gouvernement issu des partis de centre gauche sur la base d’un programme socio-économique commun”.
Mustapha Ben Jaafar Secrétaire général du parti l’a répéter à plusieurs reprises : Ettakatol est contre toute forme d’alliance ou de regroupement car cela est contre le principe même du multipartisme pour lequel Ettakatol a tant lutté durant la période de la dictature de Ben Ali, mais il estime par contre qu’une coalition avec des partis de centre gauche ayant un projet de société moderniste est possible au sein d’une majorité a l’assemblée constituante.
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