Un article que j'avais publie le 14 Janvier un peu avant le depart de Ben Ali. J'aime a le rediffuser
BEN ALI S'EN VA ET NOUS LAISSE UN PAYS AU BORD DU GOUFFRE. UNE ECONOMIE TOTALEMENT FRAGILE POUR CAUSE D'UNE APPROPRIATION TOTALE PAR UNE MAFIA A SA SOLDE, DES BANQUES FRAGILISEES POUR AVOIR FINANCE LES PROJETS DE SA FAMILLE, UN PAYS AU BORD DE LA RUINE POUR AVOIR CAUTIONNE DES CREDITS EMPRUNTES PAR SA FAMILLE, ET AUJOURDHUI IL ANNONCE UNE BAISSE DU PRIX DU PAIN, DE LA SEMOULE, DU SUCRE, DU LAIT... DANS UN DERNIER GESTE DE DESESPOIR, MESURE QUI VA ENCORE ENFONCER LE PAYS QUI EST DEJA PRESQUE EN SITUATION DE FAILLITE. TOUS CES PRODUITS SONT COMPENSES PAR L'ETAT. MONSIEUR LE PRESIDENT ARRETE TES PROMESSES QUE TU NE PEUX TENIR, 300000 EMPLOIS, IMAGINONS QUE AUJOURDHUI CELA EST POSSIBLE ET DANS 2 ANS, QUE SE PASSERA T IL? QUI PAIERA SES 300000 EMPLOIS, TOI ET TA BANDE DE VOYOUS VOUS SEREZ PARTIS ET NOUS ON SERA EN RUINE, FOU LE CAMP LE MAL EST DEJA TROP PROFOND, TU NOUS A PRIVE DE LIBERTE, TU NOUS PRIVE DE RESPIRER, TU NOUS A FAIT VIVRE DANS LA PEU LES UNS DES AUTRES, OUI TU AS PERMIS L'OBTENTION DE VOITURES POPULAIRES ET D'ORDINATEURS POPULAIRES QUI CONTRIBUENT A TA CHUTE MAIS TU AS AFFAME UN PEUPLE. LE 2626 ET LE 2121 VOILA LE MOMENT DE VOIRE OU EST PARTI L'ARGENT DE CES FONDS QUE LES ENTREPRISES N'ONT CESSE DE FINANCER, EN CE MOMENT MEME LA OU HABITE MA MERE A HAY EL KHADHRA ELLE ME DIT ENTENDRE LES TIRS DES BALLES ET SENTIR LES GAZ. J'ETAIS PARTI A LA MANIF DE L'AVENUE BOURGUIBA, TOUT S'EST TRES BIEN PASSE MAIS LES FLICS ONT USE DE LEURS ARMES. J'AI VOULU TE CROIRE NON PAS PARCEQUE J'AI CONFIANCE EN TOI, PAS DU TOUT, MAIS PARCEQUE J'AI PEUR POUR MON PAYS ET JE NE VEUX PAS QU'IL TOMBE DANS LE CHAOS. TU NOUS A COMPRIS, QU'AS TU COMPRIS? QUE NOUS ETIONS DUPES ET IDIOTS, PEUT ETRE QUE TU AS COMPRIS CEUX QUI SONT SORTIS, LA MINORITE QUI EST SORTI, HIER SOIR APRES TON DISCOURS QUI M'A ATTRISTE AU PLUS HAUT DEGRE DES QUE TU L'AS TERMINE JE ME SUIS SENTI COMME ABATTU. IL EST VRAI QUE JE NE ME FAISAIS PAS TROP D'ILLUSIONS QUAND AUX MESURES ANNONCEES MAIS JE PENSAIS QUE TU ETAIS UN TANT SOIT PEU PATRIOTIQUE ET QUE TU ALLAIS ANNONCER, AU DELA DE L'OUVERTURE POLITIQUE ET DE LA LIBERATION D'INTERNET, LA FIN DE CE QUI SE PASSE, LA FIN DES ABUS... TU NOUS A COMPRIS, AH BON? SINCEREMENT JE NE LE PENSE PAS. CERTAINEMENT QU'ILS T'ONT TROMPE MAIS TU ETAIS CONSCIENT ET COMMENT NE POUVAIS TU L'ETRE QUAND TU VOYAIS A QUEL RYTHME LA FAMILLE DE TON EPOUSE, CELLE DE TES GENDRES ET DE TOUS TES PROCHES, QUAND TU VOYAIS A QUEL RYTHME ILS S'ENRICHISSAIENT A QUEL RYTHME IL BRASSAIENT LES ENTREPRISES ET A QUEL RYTHME LE PEUPLE DEVENAIT AFFAME, N'AS TU PAS VU MONSIEUR LE PRESIDENT CETTE CLASSE MOYENNE QUI S'APPAUVRISSAIT DE JOUR EN JOUR? N'AS TU PAS VU MONSIEUR LE PRESIDENT LA MISERE QUI GAGNAIT DU TERRAIN DANS CETTE TUNISIE, DANS TA TUNISIE? MONSIEUR LE PRESIDENT, MAINTENANT QUI VA PAYER LES SUBVENTIONS DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE SONT TU PROPOSES LA BAISSE, AU STADE OU EN SONT LES CHOSES, IL VAUT MIEUX LAISSER LES PRIX TELS QU'ILS SONT
J'ECRIS DANS UN GRAND MOUVEMENT DE COLERE ET DE TRISTESSE. TRISTESSE DE VOIRE TOUTES LES CITES DE TUNIS ABONDONNEES SANS AUCUNE SECURITE AUJOURDHUI, TRISTESSE DE VOIRE LE VANDALISME S'INSTALLER SANS QUE PERSONNE NE PUISSE Y FAIRE QUOI QUE CE SOIT.TRISTE MONSIEUR LE PRESIDENT DE VOIRE QUE APRES 23 ANS VECUS AVEC NOUS TU NE NOUS A PAS COMPRIS. MONSIEUR LE PRESIDENT JE NE FAIS QU'ECRIRE CE QUE RESSENTENT DES MILLIERS ET DES MILLIERS DE TUNISIENS, ET ENCORE. MOI MA SITUATION SOCIALE EST PLUS QUE CONFORTABLE. DIEU MERCI DURANT CES 23 ANS JE N'AI PAS EU AFFAIRE UNE SEULE FOIS A LA MAFIA QUI T'ENTOURE NI AU PARTI AU POUVOIR SANS POUR AUTANT AVOIR ETE UN OPPOSANT AU REGIME. J'AI TOUJOURS GARDE ESPOIR, J'AI TOUJOURS CRU EN CEUX QUI DIRIGENT MON PAYS CAR J'AIME MON PAYS ET JE NE VEUX QU'IL TOMBE DANS L'ANARCHIE. MAINTENANT MONSIEUR LE PRESIDENT, IL NE VOUS RESTE QUE 2 CHOIX:
1 - PARTIR
2 - CONTINUER UNE TRES GRANDE CAMPAGNE DE REPRESSION ET DE VIOLENCE ENCORE PLUS FORTE QUE CELLE QUE VOUS AVEZ MENE DEPUIS LE 17 DECEMBRE A CE JOUR ET BIEN EVIDEMMENT AVANT LE 17 DECEMBRE
MONSIEUR LE PRESIDENT, LE 07 NOVEMBRE 1987 J'ETAIS A L'AVENUE BOURGUIBA SCANDANT LA CHUTE DE BOURGUIBA ET VENERANT VOTRE PRISE DU POUVOIR, UN MOMENT DE TRES GRAND BONHEUR QUAND VOUS ETIEZ SORTI CE JOUR LA AVEC VOS CHEVEUX BLANCS NOUS SALUER SUR L'AVENUE BOURGUIBA EN FACE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR
AUJOURDHUI J'ETAIS AUSSI DEVANT LE MINISTERE DE L'INTERIEUR DEMANDANT A CE QUE CESSE TOUT CELA ET QUE NOUS TOURNIONS UNE NOUVELLE PAGE POUR NOTRE TUNISIE
MON MESSAGE SERA CLAIR, NOUS NE VOULONS PLUS NI DE CE REGIME NI DE CELUI ISLAMISTE
ON VEUX DE LA LIBERTE ET ON BATIRA ENFIN NOTRE TUNISIE
LE TUNISIEN EST UN PEUPLE OPPRIME DEPUIS 1956 ET BIEN SUR AVANT
BOURGUIBA N'A PAS SUR PARTIR ET N'A PAS SU DONNER DE LIBERTES A LA TUNISIE MAIS DEMEURE UN GRAND HOMME POUR TOUT LE RESTE. MALGRE SON OPPRESSION NOUS CONTINUONS A L'AIMER, MAIS TOI MONSIEUR LE PRESIDENT, QUEL SENTIMENT PENSEZ VOUS QUE L'ON EPROUVE POUR VOUS
JE VOUS LAISSE LE SOIN DE MEDITER SUR VOS 50 ANS "AU SERVICE DE LA TUNISIE" PAR Karim BARKETALLAH
BEN ALI S'EN VA ET NOUS LAISSE UN PAYS AU BORD DU GOUFFRE. UNE ECONOMIE TOTALEMENT FRAGILE POUR CAUSE D'UNE APPROPRIATION TOTALE PAR UNE MAFIA A SA SOLDE, DES BANQUES FRAGILISEES POUR AVOIR FINANCE LES PROJETS DE SA FAMILLE, UN PAYS AU BORD DE LA RUINE POUR AVOIR CAUTIONNE DES CREDITS EMPRUNTES PAR SA FAMILLE, ET AUJOURDHUI IL ANNONCE UNE BAISSE DU PRIX DU PAIN, DE LA SEMOULE, DU SUCRE, DU LAIT... DANS UN DERNIER GESTE DE DESESPOIR, MESURE QUI VA ENCORE ENFONCER LE PAYS QUI EST DEJA PRESQUE EN SITUATION DE FAILLITE. TOUS CES PRODUITS SONT COMPENSES PAR L'ETAT. MONSIEUR LE PRESIDENT ARRETE TES PROMESSES QUE TU NE PEUX TENIR, 300000 EMPLOIS, IMAGINONS QUE AUJOURDHUI CELA EST POSSIBLE ET DANS 2 ANS, QUE SE PASSERA T IL? QUI PAIERA SES 300000 EMPLOIS, TOI ET TA BANDE DE VOYOUS VOUS SEREZ PARTIS ET NOUS ON SERA EN RUINE, FOU LE CAMP LE MAL EST DEJA TROP PROFOND, TU NOUS A PRIVE DE LIBERTE, TU NOUS PRIVE DE RESPIRER, TU NOUS A FAIT VIVRE DANS LA PEU LES UNS DES AUTRES, OUI TU AS PERMIS L'OBTENTION DE VOITURES POPULAIRES ET D'ORDINATEURS POPULAIRES QUI CONTRIBUENT A TA CHUTE MAIS TU AS AFFAME UN PEUPLE. LE 2626 ET LE 2121 VOILA LE MOMENT DE VOIRE OU EST PARTI L'ARGENT DE CES FONDS QUE LES ENTREPRISES N'ONT CESSE DE FINANCER, EN CE MOMENT MEME LA OU HABITE MA MERE A HAY EL KHADHRA ELLE ME DIT ENTENDRE LES TIRS DES BALLES ET SENTIR LES GAZ. J'ETAIS PARTI A LA MANIF DE L'AVENUE BOURGUIBA, TOUT S'EST TRES BIEN PASSE MAIS LES FLICS ONT USE DE LEURS ARMES. J'AI VOULU TE CROIRE NON PAS PARCEQUE J'AI CONFIANCE EN TOI, PAS DU TOUT, MAIS PARCEQUE J'AI PEUR POUR MON PAYS ET JE NE VEUX PAS QU'IL TOMBE DANS LE CHAOS. TU NOUS A COMPRIS, QU'AS TU COMPRIS? QUE NOUS ETIONS DUPES ET IDIOTS, PEUT ETRE QUE TU AS COMPRIS CEUX QUI SONT SORTIS, LA MINORITE QUI EST SORTI, HIER SOIR APRES TON DISCOURS QUI M'A ATTRISTE AU PLUS HAUT DEGRE DES QUE TU L'AS TERMINE JE ME SUIS SENTI COMME ABATTU. IL EST VRAI QUE JE NE ME FAISAIS PAS TROP D'ILLUSIONS QUAND AUX MESURES ANNONCEES MAIS JE PENSAIS QUE TU ETAIS UN TANT SOIT PEU PATRIOTIQUE ET QUE TU ALLAIS ANNONCER, AU DELA DE L'OUVERTURE POLITIQUE ET DE LA LIBERATION D'INTERNET, LA FIN DE CE QUI SE PASSE, LA FIN DES ABUS... TU NOUS A COMPRIS, AH BON? SINCEREMENT JE NE LE PENSE PAS. CERTAINEMENT QU'ILS T'ONT TROMPE MAIS TU ETAIS CONSCIENT ET COMMENT NE POUVAIS TU L'ETRE QUAND TU VOYAIS A QUEL RYTHME LA FAMILLE DE TON EPOUSE, CELLE DE TES GENDRES ET DE TOUS TES PROCHES, QUAND TU VOYAIS A QUEL RYTHME ILS S'ENRICHISSAIENT A QUEL RYTHME IL BRASSAIENT LES ENTREPRISES ET A QUEL RYTHME LE PEUPLE DEVENAIT AFFAME, N'AS TU PAS VU MONSIEUR LE PRESIDENT CETTE CLASSE MOYENNE QUI S'APPAUVRISSAIT DE JOUR EN JOUR? N'AS TU PAS VU MONSIEUR LE PRESIDENT LA MISERE QUI GAGNAIT DU TERRAIN DANS CETTE TUNISIE, DANS TA TUNISIE? MONSIEUR LE PRESIDENT, MAINTENANT QUI VA PAYER LES SUBVENTIONS DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE SONT TU PROPOSES LA BAISSE, AU STADE OU EN SONT LES CHOSES, IL VAUT MIEUX LAISSER LES PRIX TELS QU'ILS SONT
J'ECRIS DANS UN GRAND MOUVEMENT DE COLERE ET DE TRISTESSE. TRISTESSE DE VOIRE TOUTES LES CITES DE TUNIS ABONDONNEES SANS AUCUNE SECURITE AUJOURDHUI, TRISTESSE DE VOIRE LE VANDALISME S'INSTALLER SANS QUE PERSONNE NE PUISSE Y FAIRE QUOI QUE CE SOIT.TRISTE MONSIEUR LE PRESIDENT DE VOIRE QUE APRES 23 ANS VECUS AVEC NOUS TU NE NOUS A PAS COMPRIS. MONSIEUR LE PRESIDENT JE NE FAIS QU'ECRIRE CE QUE RESSENTENT DES MILLIERS ET DES MILLIERS DE TUNISIENS, ET ENCORE. MOI MA SITUATION SOCIALE EST PLUS QUE CONFORTABLE. DIEU MERCI DURANT CES 23 ANS JE N'AI PAS EU AFFAIRE UNE SEULE FOIS A LA MAFIA QUI T'ENTOURE NI AU PARTI AU POUVOIR SANS POUR AUTANT AVOIR ETE UN OPPOSANT AU REGIME. J'AI TOUJOURS GARDE ESPOIR, J'AI TOUJOURS CRU EN CEUX QUI DIRIGENT MON PAYS CAR J'AIME MON PAYS ET JE NE VEUX QU'IL TOMBE DANS L'ANARCHIE. MAINTENANT MONSIEUR LE PRESIDENT, IL NE VOUS RESTE QUE 2 CHOIX:
1 - PARTIR
2 - CONTINUER UNE TRES GRANDE CAMPAGNE DE REPRESSION ET DE VIOLENCE ENCORE PLUS FORTE QUE CELLE QUE VOUS AVEZ MENE DEPUIS LE 17 DECEMBRE A CE JOUR ET BIEN EVIDEMMENT AVANT LE 17 DECEMBRE
MONSIEUR LE PRESIDENT, LE 07 NOVEMBRE 1987 J'ETAIS A L'AVENUE BOURGUIBA SCANDANT LA CHUTE DE BOURGUIBA ET VENERANT VOTRE PRISE DU POUVOIR, UN MOMENT DE TRES GRAND BONHEUR QUAND VOUS ETIEZ SORTI CE JOUR LA AVEC VOS CHEVEUX BLANCS NOUS SALUER SUR L'AVENUE BOURGUIBA EN FACE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR
AUJOURDHUI J'ETAIS AUSSI DEVANT LE MINISTERE DE L'INTERIEUR DEMANDANT A CE QUE CESSE TOUT CELA ET QUE NOUS TOURNIONS UNE NOUVELLE PAGE POUR NOTRE TUNISIE
MON MESSAGE SERA CLAIR, NOUS NE VOULONS PLUS NI DE CE REGIME NI DE CELUI ISLAMISTE
ON VEUX DE LA LIBERTE ET ON BATIRA ENFIN NOTRE TUNISIE
LE TUNISIEN EST UN PEUPLE OPPRIME DEPUIS 1956 ET BIEN SUR AVANT
BOURGUIBA N'A PAS SUR PARTIR ET N'A PAS SU DONNER DE LIBERTES A LA TUNISIE MAIS DEMEURE UN GRAND HOMME POUR TOUT LE RESTE. MALGRE SON OPPRESSION NOUS CONTINUONS A L'AIMER, MAIS TOI MONSIEUR LE PRESIDENT, QUEL SENTIMENT PENSEZ VOUS QUE L'ON EPROUVE POUR VOUS
JE VOUS LAISSE LE SOIN DE MEDITER SUR VOS 50 ANS "AU SERVICE DE LA TUNISIE" PAR Karim BARKETALLAH
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